Le gouvernement malgache a décidé de suspendre temporairement le trafic maritime entre les Comores et Madagascar en raison de la propagation du choléra dans la région. Cette mesure vise à prévenir la transmission de la maladie et sera maintenue jusqu’à ce que l’épidémie soit sous contrôle. Cependant, les navires transportant des marchandises stratégiques pourront continuer d’accoster avec un équipage restant à bord.
Des mesures de précaution ont également été prises à l’aéroport de Mahajanga, notamment des traitements chimio prophylactiques pour les passagers en provenance de pays touchés par le choléra. L’OMS a signalé une augmentation significative des cas de choléra en Afrique, particulièrement en Afrique de l’Est et australe, avec 105 cas confirmés et six décès aux Comores.
Les autorités malgaches collaborent étroitement avec les organisations internationales de santé, telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Médecins Sans Frontières (MSF), pour renforcer les capacités de surveillance et de réponse à d’éventuels cas de choléra. Des équipes médicales sont mobilisées dans les zones à risque, et des campagnes de sensibilisation sont menées pour informer la population sur les mesures préventives à prendre, telles que l’importance de l’hygiène et de l’accès à une eau potable sûre.
Parallèlement, des efforts sont déployés pour améliorer les infrastructures sanitaires, notamment en renforçant l’accès à l’eau potable et en mettant en place des installations sanitaires adéquates. Ces mesures visent à réduire les risques de propagation de la maladie et à protéger la santé publique dans la région. En travaillant de concert avec les communautés locales et les partenaires internationaux, Madagascar s’efforce de contenir efficacement la menace du choléra et de prévenir toute éventuelle épidémie.
Bien que le choléra n’ait pas encore été détecté à Madagascar, le pays se prépare à son éventuelle arrivée. Les inondations récentes ont accru les risques de propagation, mettant en lumière les défis en matière d’hygiène liés au faible accès à l’eau potable et aux pratiques sanitaires précaires. Le ministère de la Santé a déployé des tests et des médicaments dans tout le pays pour pouvoir traiter la maladie rapidement en cas d’apparition.
